
Des générations de baigneurs, plagistes ou encore touristes fréquentent l’établissement depuis les années folles. Et toujours aux commandes, la même famille détenant comme il se doit, le secret de la cuisson avec la même exigence sur le produit d’origine.
Car ici nous ne sommes pas dans la génération du surgelé ou de la frite industrielle ! On travaille la pomme de terre, la grosse triée, achetée en direct au maraicher, épluchée à la parmentière. Quant aux imperfections (l’oeil), elles sont retirées au couteau.

La cuisson se fait en deux temps : dans une première friteuse dite pour blanchir, les frites sont plongées dans une huile à 130/140° pendant cinq minutes puis dans une seconde friteuse (à repasser) deux minutes à 180°.
Tout cela vous parait peut-être bien théorique, mais alors comment savoir si la cuisson est parfaite ? Tout simplement à l’oreille, « lorsqu’elles sont prêtes, les frites sonnent » vous aurait dit Armandine la grand-mère d’Yvon Bourel, fondatrice de l’enseigne. Victor, son mari, joua un rôle important pour une autre spécialité de cette enseigne : les croustillons !